
On s’amuse à le rappeler à nos membres avec cette petite ritournelle qui a marquée la jeunesse d’une génération. Oui, le nez est fait pour sentir mais dans le thème qui nous intéresse, il est surtout fait pour respirer. Mis à part s’il est bouché, il y a que de bonnes raisons de respirer par cet organe qui trône majestueusement en plein milieu de notre visage.
En voici quelques unes :
- réchauffer et humidifier l’air
- filtrer une quantité significative de microbes et bactéries
- faciliter une respiration abdominale
- stimuler la production d’oxyde nitrique, un gaz essentiel pour maintenir une bonne santé
Nous sommes conçus, comme la quasi totalité des animaux, pour respirer par le nez. Nos ancêtres respiraient par la bouche que lorsqu’ils étaient surpris par un prédateur et devaient prendre leurs jambes à leur cou afin d’éviter de devenir le souper.
Respirer par la bouche est donc synonyme de la réponse combat-fuite qui est, en sorte, une décharge générale du système nerveux que vivent les vertébrés dans une situation de stress. (1)
Bien qu’une façon efficace de faire entrer plus d’air avec moins de résistance quand l’intensité de l’effort physique est élevée, la respiration buccale amène une panoplie d’effets néfastes quand c’est la méthode choisit quand nous sommes au repos.
En voici quelques uns :
- stimule le système sympathique (lié à une réaction à un stresseur)
- encourage un port de tête vers l’avant
- favorise et maintien un état de fatigue
- active une respiration thoracique (amenant une panoplie de problèmes musculo-squelettiques)
Donc, sachant ça maintenant, on ne peut que s’observer pour savoir si nous sommes ventilateurs buccaux ou nasaux. Si vous utiliser votre nez, continuez comme ça!
Si c’est par votre bouche, nous vous suggérons fortement d’y porter une attention quotidienne afin de changer cette habitude qui pourrait avoir un impact majeur sur votre vie.
Ça peut être aussi simple que ça.
Qui s’aime nous suive!
(1) McKeown, Patrick. 2015. « The Oxygen Advantage ».
William Morrow.