4 – Les manifestations biosomatiques
Les manifestations biosomatiques sont des symptômes d’origine psychique, mais le dysfonctionnement aboutit ou provient d’une lésion biologique véritable.
Le Stress
Généralement, on distingue trois phases de stress : la phase d’alerte, la phase de lutte et la phase d’épuisement. La phase d’épuisement entraîne souvent une fatigue prononcée des glandes surrénales, une atrophie du thymus, des ulcères gastriques. C’est généralement durant la troisième phase qu’apparaît la lésion biologique.
Les maladies psychosomatiques
Ce sont des maladies au sens ordinaire du terme avec un désordre biologique. Ce peut être le cas des asthmes en pneumologie, les eczémas en dermatologie et les céphalées en neurologie. Dans ce cas, l’état psychique déclenche ou aggrave la maladie préexistante ayant une détermination biologique autonome.
Des maladies dont la provenance est incertaine comme la fibromyalgie sont fréquemment influencées ou influencent l’apparition de douleurs psychosomatiques.
Les interventions kinésithérapiques dans ces deux cas sont d’ordre secondaire et dépendent des symptômes qui sont associés aux pathologies.
5 – Les manifestations biosomatiques provoquées
Les manifestations somatiques provoquées sont des désordres biologiques obtenus par des actes volontaires qui ont une motivation d’ordre névrotique ou psychopathologique.
L’anorexie et la bigorexie en sont deux exemples fréquents.
Que ce soit dans une optique de maigrir ou prendre une quantité toujours insuffisante de masse musculaire, plusieurs troubles biologiques sont issus de ces psychopathologies.
L’intervention des kinésiologues-kinésithérapeutes dans les deux cas précédents est de l’ordre de la prévention ou d’une intervention multidisciplinaire secondaire suite au trouble.
L’encadrement des activités physiques, les exercices de présence et de contrôle corporels peuvent grandement diminuer les symptômes psychosommatifs dommageables à long terme.